La CEDEAO a tenu son assemblée générale extraordinaire dimanche dernier. Les pays de l’AES sont sur le point de quitter définitivement la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest. Ils ont jusqu’au mois de janvier pour se décider. En Guinée, cet ultimatum donné aux pays membres de l’AES sonne comme une déception à l’endroit de la CÉDÉAO. Pour le président du Bloc Libéral, cette organisation a échoué dès le départ dans la résolution des crises en voulant intervenir notamment au Niger.
Le 66ème sommet de la CÉDÉAO s’est tenue ce dimanche à Abuja, au Nigéria. Plusieurs questions étaient au menu de cette rencontre des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Les trois (3) pays de l’alliance des États du Sahel ont jusqu’au 26 janvier 2025 pour réintégrer ou divorcer définitivement avec la CEDEAO. Interrogé sur cette résolution, le président du Bloc Libéral parle de situation malheureuse pour cette organisation.
« C’est une situation malheureuse que vit actuellement cette organisation sous-régionale qui était cité comme exemple par le passé, mais dont les chefs d’État ont fini par banaliser en ce constituant en collège syndical pour défendre leurs collègues. Lorsque les crises politiques on commencé dans les pays membres, la CEDEAO n’a pris jamais des mesures adéquates. On se rappelle de la crise au Mali, au Burkina Faso, au Niger mais également en République de Guinée lorsque Alpha condé a décidé de changer la constitution pour obtenir un troisième mandat, toutes les institutions de la CEDEAO ont été touchées, aucune solution adéquate n’a été trouvée et l’impression que beaucoup d’africains, en tout cas en Afrique de l’ouest ont de la CEDEAO c’est que c’est une organisation qui ne semble pas être indépendante, avoir les moyens pour sa politique, c’est comme si elle est téléguidée par certains intérêts étrangers. Lorsque le coup d’État a commencé, c’est là que les faiblesses même se sont montrées lorsque surtout la CEDEAO a menacé le Niger, c’est ce qui à quasiment fait naître l’AES.« , a souligné Faya Millimono
Sur la transition Guinéenne, les dirigeants de la CÉDÉAO ont fait deux annonces. La mise en œuvre de la feuille de route de la transition et l’accompagnement du pays par des partenaires afin de trouver un financement de ces actions pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Dr Faya millimouno pense que c’est cette organisation qui avait négocié la rencontre à la quelle plusieurs acteurs sociopolitiques avaient été snobés à Conakry. Reste à savoir le rôle que la CÉDÉAO va jouer pour faire respecter le contenu de l’accord scellé avec les dirigeants guinéens.
Mohamed Emir Soumah
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