Le Brésil a invité le Burkina Faso à intégrer l’Alliance globale contre la faim et la pauvreté, a rapporté le site local, Burkina 24. En effet, selon la plateforme, le ministre burkinabè des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu en audience le lundi 28 octobre 2024, l’ambassadeur du Brésil au Burkina Faso. Pour la diplomate brésilienne, il était question d’aborder avec le chef de la diplomatie burkinabè, le programme de « l’Alliance globale contre la faim et la pauvreté »

Lors des échanges, elle a exhorté le Burkina Faso, à rejoindre cette alliance internationale et à obtenir le statut de membre fondateur. À en croire un communiqué de la diplomatie burkinabè.

« cette initiative vise à susciter une forte volonté politique, encourager l’action collective, et faciliter la mobilisation de ressources pour éliminer la faim et la pauvreté dans le monde ».

Selon l’ambassadeur du Brésil au Burkina Faso, il s’agit d’une « nouvelle approche qui permettra de mieux coordonner les politiques publiques, et de créer une synergie autour de la lutte contre la faim et la pauvreté ».par Taboola.

En effet, le Brésil qui assure actuellement la présidence du puissant forum intergouvernemental composé des pays aux économies les plus développées, le G20, a décidé de faire de la sécurité alimentaire la priorité du groupe.

À cet effet, le pays a annoncé en juillet 2024, la création de l’Alliance globale contre la faim et la pauvreté.Cette nouvelle alliance naissante est ouverte à tous les pays du globe terrestre. Elle sera officiellement lancée le 18 novembre prochain à l’occasion du sommet des dirigeants du G20. Selon la diplomatie brésilienne, cette initiative découle du désir du président brésilien Luiz Inácio Lula Da Silva, de mettre en place, des stratégies efficaces afin d’éradiquer du monde, la faim et la pauvreté.La représentante du Brésil à Ouagadougou a donc tenu à inviter le Burkina Faso à adhérer à la nouvelle alliance.

Le patron de la diplomatie burkinabè, a quant-à lui, déclaré qu’il avait pris bonne note de cette proposition et affirme que le Burkina Faso réagira bientôt à cette demande formulée par le Brésil.