C’est une présidentielle sans véritable enjeu à laquelle l’Algérie se prépare ce samedi 7 septembre. Le chef de l’État sortant, Abdelmadjid Tebboune, est considéré comme largement favori à sa propre succession. Et la jeunesse algérienne, maltraitée depuis le mouvement du Hirak, est complètement désabusée. Elle ne montre aucun enthousiasme à participer au scrutin et donner à nouveau le pouvoir à celui qui s’inscrit dans la continuité du régime de Bouteflika.

Des gens passent devant une banderole électorale du président sortant et candidat à la présidentielle algérienne Abdelmadjid Tebboune, à Oran, le 5 septembre 2024.
RFI