Le Centre ODAS, en collaboration avec le ministère guinéen de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, a procédé ce mardi au lancement officiel de la troisième édition du Dialogue Africain sur les Droits et la Santé Sexuelle et Reproductive (DASAF) à Conakry. L’événement, qui se tient du 21 au 23 octobre 2025, a pour thème : « Unifier nos voix et s’engager pour des choix reproductifs en Afrique francophone ».

Après Abidjan en 2022 et Cotonou en 2023, la capitale guinéenne devient le nouveau cadre de ce rendez-vous régional majeur, placé cette année sous le signe de la solidarité et de l’action collective. Cette rencontre d’envergure rassemble pendant trois jours des représentants de gouvernements, d’organisations féministes, de la jeunesse, du monde universitaire ainsi que des partenaires techniques et financiers. Ensemble, ils œuvrent à la promotion d’un objectif commun : garantir à chaque femme et à chaque fille le droit fondamental de disposer librement de son corps.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la directrice du Centre ODAS a rappelé les priorités de son organisation, mettant l’accent sur l’importance de renforcer les plateformes de dialogue à l’échelle régionale. Elle a également souligné la nécessité d’une approche inclusive intégrant institutions publiques, communautés locales et société civile afin de consolider les avancées en matière de santé sexuelle et de droits reproductifs sur le continent africain. Dans son discours, elle a réaffirmé la mission centrale du Centre ODAS dans ce combat.

Pays hôte de cette édition 2025, la Guinée voit dans cet événement une marque forte d’engagement en faveur de l’égalité entre les sexes et du respect des droits humains. La ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, qui représentait le chef de l’État à cette occasion, a salué l’organisation de cette rencontre à Conakry. Elle a par ailleurs renouvelé l’engagement du gouvernement guinéen à intensifier ses efforts en matière de justice sociale, d’inclusion et de respect des droits fondamentaux.

Durant ces trois journées, Conakry sera le théâtre d’échanges constructifs, de partages d’expériences et de dialogues stratégiques. Le but affiché : unir les forces, renforcer les alliances et faire émerger un mouvement africain durable axé sur la justice sociale, la solidarité intercommunautaire et la promotion de l’autonomie corporelle des femmes et des filles à travers toute l’Afrique francophone.

Bountouraby Kader Camara