La durée de la transition dépend des actes posés. C’est la réponse d’Ousmane Gaoual Diallo aux hommes de médias ce vendredi lors d’un point de presse au porte parolat du gouvernement. Le ministre des transports a expliqué clairement que les élections ne sont pas une fin en soi. L’ancien ministre des postes et télécommunications explique que la Guinée doit être en mesure de trouver son chemin.
Un porte parole qui reste fidèle à sa ligne. Face à la presse Ousmane Gaoual ne mache pas les mots quand les hommes de médias l’interroge sur le retour à l’ordre constitutionel:
« Nous devons éviter de donner le sentiment que c’est quelqu’un qui dicte le retour à l’ordre constitutionel…Ce n’est pas comme ça que ça marche. La Guinée doit trouver son chemin. Entre nous entre Guinéens, nous devons trouver notre chemin pour aller de l’avant« . Parlant de l’organisation des élections, Ousmane Gaoual Diallo affirme:
« L’élection n’est pas une fin en soi dans un pays. Si non ce pays (la Guinée ) a connu beaucoup d’élections. Mais est ce que ça garantit la stabilité? Les pays africains depuis 40 ans connaissent beaucoup d’élections. Mais est ce que ça a donné plus de prospérité, plus de stabilité ».
L’autre question à laquelle Ousmane Gaoual a eu à répondre, c’est bien la durée de la transition. A ce sujet Le ministre des transports a laissé entendre:
« Ce sont les actes qui vont déterminer la durée de la transition. Vous parlez du RAVEC aujourd’hui; il est très important! Mais si une situation catastrophique se posait, qui nécessite l’attention de tout le gouvernement, mais on oublie le RAVAC là-bas ».
Ousmane Gaoual invite les acteurs de la classe au dialogue pour trouver ensemble une issue favorable à la crise.
Cette sortie vient une fois encore relancer le débat la question sur le calendrier électoral. Les autorités maintiennent encore le flou alors la date du 31 décembre 2024 est de plus en plus proche