À l’approche des élections, l’UFDG traverse une nouvelle crise qui divise encore ses membres. Depuis son exil, Cellou Dalein Diallo a tenté de renforcer la cohésion du parti en nommant Falilou Barry, membre du Conseil politique, à la tête du Comité national des sages en remplacement d’Elhadj Saïdou Diallo, déclaré indisponible pour des raisons de santé.
Mais cette décision, loin d’apaiser les tensions, a ravivé les divisions. Elhadj Saïdou Diallo, père du ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, conteste ouvertement cette nomination.
Il dénonce une décision prise dans l’opacité, sans consultation des organes compétents du parti, et met en garde contre une « dérive autoritaire ».
Ce bras de fer vient s’ajouter à une série de différends qui fragilisent davantage le parti : des poursuites judiciaires croisées entre l’UFDG et Ousmane Gaoual, avertissements du ministère de l’Administration territoriale pour non-tenue de congrès… autant de signes d’un malaise profond.
La question qui demeure : jusqu’où ces tensions internes pousseront-elles l’UFDG, alors que l’unité devrait être de mise en cette période préélectorale ?