Le nombre de partis politiques doit être réduit en Guinée. C’est ce que pense le Président de l’UDG Mamadou Sylla. Selon l’homme d’affaire, il ne sert à rien de créer un parti qui ne participe à aucune élection. Pour lui les formations politiques ne se valent pas.
Depuis la 2ème République la Guinée a opté pour le multipartisme. Un système politique qui admet, du fait de la liberté d’association, l’existence de plus de deux partis dans la vie politique et parlementaire. A date selon le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation le pays compte 187 formations politiques. Un pléthore que déplore Mamadou Sylla. « Quand tu regardes aujourd’hui le nombre de partis politiques en Guinée, près de 200 partis agréés, c’est trop ; et trop, c’est trop. Aux États-Unis, en France, ou encore en Côte d’Ivoire ou au Sénégal à côté, tu ne trouves pas autant de partis politiques. » a mentionné le Président de l’UDG qui poursuit: « Il faut qu’on diminue. Parce que c’est dans ce sens que même l’État qui dit de financer les partis politiques pourrait le faire ».
»Mais à ce stade-là, ils vont financer qui ? » s’interroge le patron de FUTURLEC.