En cette saison des pluies, des marchés de la capitale guinéenne deviennent de véritables dépotoires. Les eaux usées trainent partout, les odeurs rendendent la respiration difficile. Conséquences l’affluence diminue et la clientèle se rarefie. C’est aussi la recette des commerçants qui est à la baisse. C’est constat de Kaback Tv dans certains centres négoces de la capitale.

En cette saison pluvieuse, le marché d’enco 5 affiche un autre visage. Les lieux ressemblent à un dépotoir.  Les tas d’immondices, et les eaux stagnantes, ne quittent plus les pieds des vendeuses et leurs clients.  Pour bien se promener, il te faut obligatoirement plier le pantalon ou monter la robe. Les boutiques ne tiennent plus devant la rage de eaux de russellement.

Un état de fait qui ne reste pas sans Conséquences sur les affaires des commerçants. Depuis le debut de cette saison, à en croire l’administratrice du marché, la clientèle diminue progresivement. Les acheteurs ayant difficilement accès aux articles

Il y a quelques années ce marchés faisait l’objet d’innondations.  Et pour éviter que cela se reproduise, cette année, un fonds a été collecté par les vendeuses pour ériger les barrage pour les eaux à des endroits.

Comme à Enco 5, à  matoto également, les vendeuses font leur marché les  pieds trempés dans l’eau. Elles sont obligées de supporter les odeurs nauséabondes que dégagent ces eaux stagnantes pour la plupart, issues des latrines habitations.  Pourtant selon l’administrateur du marché matoto park, un projet de currage des canniveaux a récemment été initié par la mairie. Mais le résultats semblent  insatisfaisants.

Comme à chaque saison pluvieuse, les mêmes plaintes et les mêmes appels venant des vendeuses se font entendre. Mais qui entendra ce cris de coeur?