Le silence démeure autour de l’affaire, mais elle est pourtant loin d’atteindre son épilogue. Les travailleurs de CIS Médias peinent encore à être en possession de leurs dûs. Ils continuent de réclamer le reste de leurs arriérés à l’entreprise. Cela fait plusieurs mois que les cadres de la Direction avaient abouti à un accord avec les grévistes. Un protocole qui prévoyait un paiement par échélonnement avait été proposé. La paie avait effectivement commencé, sauf que l’entreprise selon ses travailleurs, viole cette convention qu’elle même a rédigé pour une séparation à l’amiable. En avril et mai, les 10% avaient été respectés malgré les tractations. Au mois de juin, les problèmes vont commencer. La paie accuse un énorme retard. Les travailleurs se plaignent et la Direction leur signifie clairement qu’elle ne serait en mesure de paier entièrement les 10%. Certains travailleurs selon le porte parole des grévistes auraient perçu une partie et le reste est toujours attendu. Pourtant la convention prévoit que le 25 de chaque mois, les journalistes devraient toucher 10% de leurs arriérés. Des journaliste qui n’en pouvait plus et qui avaient décidé de quitter réclament toujours les mois impayés avant leur départ, mais les conversations avec l’avocat de l’homme d’affaire Antonio demandent encore plus de patience. Ces derniers n’ont encore touché aucun sentime. Une patience qui pourrait arriver à bout et qui laisse croire que le nom du Président du Conseil d’Administration de  SAM GBM pourrait encore raisonner dans les médias. En tout cas selon un des mécontents, un point de presse pourrait avoir lieu dans les jours qui suivent pour aborder la question. Dans une note qui nous est parvenue ce mercredi, le collectif des grévistes de CIS Médias attire l’attention des responsable de SAM GBM sur la situation. Les journalistes menacent de se faire entendre dans 24h s’ils ne sont pas rétablis dans leurs droits.