Ils ont hissé haut les couleurs de la Guinée. Mohamed Traoré et Fatoumata Barry, respectivement 1er et 3e au prestigieux Concours international de dictée PGL au Canada, ont été accueillis en véritables héros, ce jeudi 22 mai 2025, à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. Venus de tous les coins de la capitale , enseignants, encadreurs, camarades, parents et anonymes étaient massés pour célébrer ces enfants .
Organisée dans le cadre de la 34e édition de ce concours qui rassemble chaque année plus de 70 finalistes venus des quatre coins du monde, cette édition a vu deux élèves guinéens briller dans la catégorie « Français langue seconde ». Une première pour la Guinée, qui se retrouve ainsi propulsée sur le podium de l’excellence francophone.
Dès leur sortie du hall d’arrivée, les deux lauréats ont été portés en triomphe. Chants, danses et applaudissements ont rythmé leur accueil. Une cérémonie improvisée, mais chargée de symboles, organisée en présence de cadres du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, des responsables scolaires, et de nombreux enseignants venus témoigner leur fierté:
« Toute la Guinée est fière de leurs prestations, de la qualité de leur intelligence qui a prouvé que l’élève guinéen est capable de se transcender et de rivaliser à l’échelle nationale et internationale « , a déclaré Abdoulaye Diallo, président de l’Association guinéenne des écoles privées.
»Pour faire une dictée sans faute, il faut un parcours rigoureux : des écoles bien encadrées, un appui familial fort, et surtout l’habitude quotidienne de lire. Ces enfants ont su écouter, comprendre et écrire un texte de plus de 160 mots sans commettre d’erreurs. C’est la preuve qu’ils ont reçu une formation solide » poursuit-il

Dans les établissements d’origine des deux champions, l’émotion est également palpable: »C’est un seniment de fierté et de joie, car nos élèves sont revenus champions du monde. C’est une reconnaissance pour notre école et une validation du travail de nos enseignants. Cela confirme la qualité de l’enseignement que nous dispensons « , a souligné la directrice de l’un des établissements.

Parmi les nombreux visages radieux, celui d’Alseny Barry, père de Fatoumata, était particulièrement marqué par l’émotion: « C’est un immense sentiment de joie et de satisfaction. Les enfants ont osé prendre leurs responsabilités face à l’Histoire. Dans la vie, il faut du temps pour ses enfants. L’argent seul ne suffit pas : il faut les accompagner à l’école, veiller sur eux à la maison « , a-t-il confié, la voix remplie de fierté.

Parmi les nombreux visages radieux, celui d’Alseny Barry, père de Fatoumata, était particulièrement marqué par l’émotion. « C’est un immense sentiment de joie et de satisfaction. Les enfants ont osé prendre leurs responsabilités face à l’Histoire. Dans la vie, il faut du temps pour ses enfants. L’argent seul ne suffit pas : il faut les accompagner à l’école, veiller sur eux à la maison », a-t-il confié, la voix remplie de fierté.
Bountouraby Kader Camara
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