Coyah, Somayah Plateau – Un journaliste résidant à Coyah a récemment été victime d’une intervention brutale des forces de l’ordre dans sa concession. Sans mandat apparent ni explication préalable, des agents ont fait irruption à son domicile, saccageant plusieurs pièces de la maison selon les témoins . Choqué par cet événement, Étienne Tamba Tenguiano a décidé de saisir la justice afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Selon les témoignages recueillis sur place, c’est aux environs de midi du mardi 29 juillet 2025 qu’un groupe de policiers, à bord d’un véhicule pick-up marqué CC Coyah, s’est présenté au domicile d’Étienne. Alors que ce dernier était absent, sa cohabitante aurait tenté de s’opposer à leur intrusion, indiquant que le propriétaire n’était pas présent. Les agents auraient alors insisté avant de forcer la porte d’entrée.
« Ils ont dit : Madame, laissez-nous faire notre boulot. Ensuite, ils ont forcé la porte et sont entrés. Ils ont tout mis sens dessus dessous dans le salon et les chambres. Une fois à l’extérieur, ils n’ont rien expliqué, même pas ce qu’ils étaient venus chercher « , raconte Étienne Tamba Tenguiano.
Profondément touché par cette scène, le journaliste dénonce une atteinte grave à sa vie privée et soupçonne un acte de représailles visant à nuire à sa réputation. Résidant à Coyah depuis deux décennies, il affirme n’avoir jamais été impliqué dans aucun fait répréhensible.
» Ils ont fait cela pour ternir mon image. Je suis très connu ici, les gens savent qui je suis. J’aimerais comprendre ce qu’on me reproche. J’ai déjà pris attache avec mon avocat, qui m’a conseillé de déposer une plainte régulière. Un huissier doit venir faire les constats et la plainte sera déposée auprès du procureur du tribunal de première instance de Coyah « , a-t-il précisé.
Face à cette situation, Étienne dit craindre désormais pour sa sécurité et celle de sa famille. L’affaire est entre les mains de la justice, et l’on attend des clarifications sur les raisons de cette intervention controversée des forces de l’ordre.
Bountouraby Kader Camara
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